Telle une épave errante
les mots s’étouffent dans la tempête
et les fous n’ont plus de repères
ils n’entendent plus les phrases
qui, jusque-là, les guidaient hors d’eux.
(journal des mots n°184 / 2 février 2014)
Telle une épave errante
les mots s’étouffent dans la tempête
et les fous n’ont plus de repères
ils n’entendent plus les phrases
qui, jusque-là, les guidaient hors d’eux.
(journal des mots n°184 / 2 février 2014)
Une fois le fusain levé de la feuille
les mots s’accélèrent dans mon coeur
de voir s’échapper si loin
la vie qu’on aimerait dessiner
tout près de toi.
(journal des mots, 183 / 12 janvier 2014)
Le poète fatigué épluche les mots
cherchant dans ce rituel
une issue à l’amour.
(journal des mots n°177 bis/ 15 septembre 2013)
Le poète fatigué épluche les mots
cherchant dans ce rituel
une issue à l’amour.
(journal des mots n°177 bis/ 15 septembre 2013)
Il y a des phrases impossibles
qui brillent devant vos yeux
et le reflet des mots
ne fait pas que provoquer la panique
il tue.
(journal des mots n°177 / 15 septembre 2013)
publication épisodique ici, tous mes textes sont maintenant en ligne sur mon autre blog
Dans l’or du temps
les mots cherchent
comme un parfum qui
arrêterait l’éternité.
(journal des mots n°174 / 4 août 2013)
Tous mes textes sur mon blog hébergé ici
Accrochés aux cerf-volants
les mots hésitent à voler
ils préfèrent sortir de nos bouches
proférer l’air du temps.
(journal des mots n°173 / 1 août 2013)
Saisir la joie soudaine
l’élan des mots capture cette ivresse
la folie des images
qui traverse nos corps intérieurs
(journal des mots n°170 / 14 juillet 2013)
retrouver plus de textes sur mon blog hébergé: Tikopia
Les mots s’accrochent à l’été
qui passe
mais n’oublient pas
l’insouciance de l’enfance.
(journal des mots n°168 / 6 juillet 2013)
Parce qu’ils ont une forme impossible
les mots sont les cicatrices
de nos rêves.
(journal des mots n°167 / 29 juin 2013)